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Néonicotinoïdes sur betteraves En cas d’usage en 2021, le choix de la culture sera limité les années suivantes

Ce projet d'arrêté fait suite à la crise inédite liée à la prolifération de pucerons qui a entraîné la propagation des virus de la jaunisse dans l’ensemble des régions productrices de betteraves sucrières, rappelle le ministère de l'agriculture. (©Terre-net Média)

Le projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi des néonicotinoïdes en traitement de semences sur betteraves sucrières a été publié, le 4 janvier 2021, pour consultation publique. Il comprend des mesures restrictives pour les cultures suivantes autorisées après betteraves.

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« Le projet d'arrêté mis à la consultation du public autorise, au titre de la campagne 2021, pour une durée de 120 jours l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec un produit phytopharmaceutique contenant la substance active imidaclopride ou thiamethoxam », indique le ministère de l'agriculture. Il précise les conditions d'emploi desdites semences et les restrictions sur les cultures suivantes possibles, « afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de produits, conformément à l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail du 23 décembre 2020 ».

Pas de colza et pois pendant deux ans après betteraves  

Le projet d'arrêté indique alors que les cultures de colza, pois et lin fibre par exemple seront interdites durant deux ans après des betteraves traitées aux néonicotinoïdes, et les cultures de maïs, pommes de terre et chanvre pendant un an

Retrouvez tous les détails de l'annexe 2 de cet arrêté : « après une culture en 2021 de betteraves sucrières dont les semences ont été traitées avec de l’imidaclopride ou du thiamethoxam, seules les cultures suivantes (incluant les cultures intermédiaires) peuvent être semées, plantées ou replantées :

Impossible d'écarter «  l'hypothèse que 2021 soit semblable à 2020 »

Le ministère de l'agriculture rappelle également que « cet arrêté sera pris en présence d’un danger qui ne peut être maîtrisé par d’autres moyens raisonnables ». Compte-tenu des différents éléments disponibles à ce jour, l'Inrae ne peut pas écarter  « l’hypothèse que 2021 soit semblable à 2020, en matière de risques de virose sur la betterave sucrière en France ».

C'est pourquoi le ministère de l'agriculture prépare la prise d'un arrêté de dérogation avec la consultation publique précédemment citée. « Avant la publication de l’arrêté, une actualisation des données météorologiques utilisées par l'Inrae pourra être réalisée sur la base des données disponibles au 1er janvier. »

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